Dr Sylvain Chemtob, directeur de la recherche au département d’ophtalmologie, s’illustre avec une publication dans la très prestigieuse revue Nature Medicine.
En effet, une découverte par l’équipe du Dr Chemtob dévoile pour la première fois un concept innovateur par lequel un RCPG (nommé précisément Coagulation Factor II Receptor-Like 1) migre de la membrane plasmique jusqu’au noyau de neurones de la rétine pour réguler l’expression de gènes pro-angiogéniques (distincts de ceux traditionnellement activés par le récepteur de surface), et ainsi gouverner l’angiogénèse rétinienne in vivo. Puisque plusieurs médicaments agissent sur les RCPG, sans égard à leur site d’action dans la cellule, ces résultats laissent présager que des médicaments formulés pour cibler ce récepteur nucléaire pourraient un jour permettre de prévenir la croissance anormale de vaisseaux sanguins rétiniens, tel que dans la rétinopathie du prématuré, et la rétinopathie diabétique, première cause de perte de vision dans la population en âge de travailler.