Les sociétés modernes sont plus que jamais confrontées à des problèmes de santé liés au vieillissement de leur population, comme la dégénérescence maculaire, à laquelle le professeur et chercheur Huy Ong s’est attaqué, suscitant de grands espoirs chez les gens qui en sont atteints.
Huy Ong et ses collègues, Sylvain Chemtob (médecine) et William D. Lubell (chimie), ont réussi à mettre au point une première classe de ligands ou molécules synthétiques qui, par leurs propriétés anti-inflammatoires, s’avèrent efficaces dans le traitement précoce de la dégénérescence maculaire de type sec. Les travaux de recherche entreront bientôt dans leur phase de développement clinique, laissant espérer la création d’un agent thérapeutique dans un horizon de trois à cinq ans.
Ce que Huy Ong apprécie par-dessus tout de cette aventure, c’est la grande collégialité qui a animé et anime toujours son équipe. « Nos travaux sont le fruit d’une vraie collaboration. Nous avons prouvé que nous pouvions faire les choses ensemble ici, sans avoir à courir à l’autre bout du monde. »
Né au Vietnam, dans une famille de pharmaciens, professeur à la Faculté de pharmacie depuis 1979, Huy Ong est très sensible au sort des personnes qui viennent le consulter. « Elles perdent la vue de façon inexorable. Elles sont impuissantes devant cette situation et souvent désemparées. Ça me touche beaucoup. »
Le prénom Huy veut dire « lumière » en vietnamien ; le professeur Ong serait-il prédestiné à trouver une cure à la dégénérescence maculaire ? « Si je peux contribuer à résoudre un problème bien réel pour lequel il n’existe aucun traitement valide à ce jour, ce sera une très grande satisfaction pour moi. »
Vous aussi pouvez contribuer à améliorer notre monde. Découvrez nos programmes d’études ici.
Source : https://www.umontreal.ca/l-universite-de-montreal-et-du-monde/huy-ong/